Bonjour, je constate que le commissariat de Noailles a été incapable de me dire ce matin que la fourrière avait changé d'adresse ce week-end : il m'a donc induit en erreur en me donnant un papier m'orientant bvd Ferdinand de Lesseps et dont le téléphone ne répond guère ! Tout comme cette page officielle où nulle information n'est, sauf erreur, donnée au sujet de ce changement d'adresse ! Une fois arrivé là -bas, une plaque m'a indiqué que la fourrière se trouvait dorénavant 58 bvd du Capitaine Gèze dans le 14è. Un policier que j'ai rencontré a été étonné de l'erreur de ses collègues de Noailles, censés être au courant de ce changement. J'ai donc perdu du temps ; et dû, après le métro, prendre un bus. Impossible par ailleurs de joindre ce matin un quelconque service par téléphone, en particulier via le numéro de la nouvelle fourrière. Je constate enfin que pour joindre ce service, c'est une plateforme au coût de...3 €/mn par laquelle j'ai dû passer hier, laquelle m'a mise en contact avec le standard de la fourrière... qui m'a passé un autre service. Enfin, un agent m'a dit que l'arrêté municipal informant de travaux supprimant définitivement la possibilité de stationner sur l'espace où était garée voiture, lequel était gratuit, a été placé 24h avant le début desdits travaux : a priori, c'est fort peu pour en prendre connaissance et déplacer son véhicule. Certes, l'enlèvement a eu lieu le 12 novembre, et le 10 et le 11 étaient fériés, mais je m'interroge sur la méthode employée : il est sûr qu'avec la disparition progressive des places gratuites situées non loin du centre-ville et les amendes pour stationnements irréguliers désormais faites électroniquement ou pour véhicules enlevés, la municipalité peut engranger facilement des millions d'euros. De plus, la taxe d'habitation à Marseille est, sauf erreur, la plus élevée de France ; les conducteurs sont également poussés à payer une carte de résident. Bref, les marseillais paient beaucoup de taxes pour des résultats insatisfaisants : la pollution demeure très forte, et l'une des raisons majeures en est une circulation automobile encore trop importante ; la chaussée et les trottoirs sont souvent en mauvais état ; la qualité des transports en commun laisse à désirer ; la mise en place de voies pour vélos demeure insuffisante ; et il manque des parkings en périphérie (et que dire de la piètre qualité des services de voierie, du manque de places publiques, d'espaces verts, de poubelles et de bancs ! ). En regard du travail fait pour l'environnement dans d'autres grandes villes de France, Marseille ne semble pas du tout à la pointe ! Je crois que nombreux sont les citoyens marseillais trouvant insatisfaisante la qualité des services publics et municipaux et s'estimant floués, sinon victimes d'une forme de "racket", auquel le système existant des amendes parait participer.